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Le lundi 7 mai 2012, le président Sarkozy perd l’élection présidentielle au profit de François Hollande.
Le jour même, il
annonce son retrait définitif de la politique.
En novembre 2014, c’est sans surprise que ce dernier revient sur sa
parole et reprend la tête de l’UMP après un vote, certes majoritaire,
mais très loin de faire l’unanimité.
Le personnage, comme son successeur, avait été élu en 2007 sur des
promesses mensongères, mais il a surtout été l’auteur de décisions
allant gravement à l’encontre des intérêts de la France.
A l’heure où ce dernier est annoncé comme le très probable (*) futur
candidat de l’UMP (les républicains ?) en 2017, il est un devoir de
salubrité publique de rappeler les plus grandes trahisons du président
Sarkozy envers le pays.
(*) Dans la mesure où il arrivera à se sortir des multiples affaires où il est impliqué.
TRAHISON #1. SOUMISSION MILITAIRE :
RETOUR DE LA FRANCE DANS LE COMMANDEMENT INTÉGRÉ DE L’OTAN
L’Otan est une instance militaire occidentale créée en 1949 dans un
monde bipolaire pour garantir aux pays d’Europe de l’Ouest leur sécurité
face à l’Union soviétique. Le
pacte de Varsovie, réponse du bloc soviétique à l’Otan, fut créé en 1955 par Khrouchtchev.
A la suite de la dislocation endogène de l’URSS en 1989, le pacte de Varsovie fut officiellement dissous en 1991.
A ce stade, l’Otan aurait du subir le même sort, n’ayant plus aucune
raison d’être, mais ce ne fut pas le cas. En effet, les américains
avaient d’autres projets.
En 1990, James Baker, le secrétaire d’état (*) de Ronald Reagan,
prend l’engagement verbal vis à vis de Gorbatchev de ne jamais étendre
l’Otan vers l’est. Dans la grande et perfide tradition anglo-saxonne,
cet engagement n’a pas été respecté comme l’ont montré les adhésions
ultérieures de 12 pays de l’est.
C’est là un point fondamental qui a brisé la confiance naissante de la
Russie post soviétique envers
l’occident.
(*) Équivalent de notre ministre des affaires étrangères.
1966 : la France quitte le commandement de l’Otan
En 1966, le général De Gaulle avait quitté le commandement intégré de l’Otan afin de garder le contrôle de l’armée française.
Il s’agissait en particulier d’éviter le risque pour l’arme nucléaire
nationale de se retrouver sous commandement américain, pays le plus
puissant de l’organisation. Il semblait en effet très risqué d’être
dépendant de la politique militaire irresponsable des américains. De
plus, en tant que puissance moyenne, la France cesse d’exister
diplomatiquement si elle s’aligne sur celle qui domine [1].
Charles De Gaulle, le dernier grand chef d’état français, avait pratiqué les anglo-saxons durant la seconde guerre mondiale [2].
A la fin de la guerre, le président américain, Franklin Delano
Roosevelt, voulait vassaliser la France vaincue par les allemands sur
son sol. Avec son allié de toujours Churchill, il était prêt à imposer
des marionnettes dociles à la tête de la France telles que
Laval ou
Giraud, anciens collaborateurs du régime de Vichy [2].
Même avec une France à l’époque très affaiblie, le général De Gaulle
avait réussi à faire échouer ce plan. Furent ainsi conservées la
souveraineté et l’indépendance nationale du pays.
Durant 40 ans, la France est restée militairement, et donc politiquement indépendante dans un monde bipolaire.
2009 : Sarkozy détruit l’un des derniers fondements de l’indépendance nationale
La décision prise en mars 2009 par Sarkozy de réintégrer le commandement intégré de l’Otan
signifie en clair
que le pays devient un vassal des américains et s’aligne sur la
politique étrangère des États Unis, même si cette dernière est contraire
aux intérêts de la France [3].
Le moment est particulièrement mal choisi, car après une courte décennie
d’hégémonie américaine totale, le monde entre dans un nouveau contexte
multipolaire (BAO, BRICS).
Il était donc particulièrement important que la France et l’Europe
puissent défendre leurs propres intérêts au lieu de s’aligner sur une
puissance déclinante et belliqueuse située sur un continent éloigné.
L’Otan et l’UE collaborent avec des néo-nazis
La crise actuelle en Ukraine est révélatrice de ce contexte, elle fut
créée de toute pièce par le bloc BAO, où les américains à travers la CIA
et l’Otan n’hésitèrent pas à s’allier avec des néo-nazis [4]. L’UE
n’est pas en reste avec le
financement du gouvernement putschiste de Kiev associé à ses milices du
Pravi Sektor, inspirées par le célèbre néo nazi ukrainien
Stepan Bandera et responsables entre autres du
massacre d’Odessa dans l’est du pays.
Même si cette crise est gérée avec une certaine confusion, l’objectif
réel est de tenter de déstabiliser la Russie, en plein redressement
grâce à la politique du président Poutine. Ce pays n’a pas montré la
moindre velléité d’expansion territoriale depuis une trentaine d’années,
il a au contraire tout tenté pour se rapprocher de l’Europe occidentale
avec pour seule réponse une fin de non recevoir.
L’histoire réécrite !
On tente également de réécrire l’histoire en « oubliant » que c’est la
Russie qui a vaincu la Wehrmacht à partir de la victoire décisive de
Joukov
à Stalingrad en 1941. Volant de victoires en victoires durement
acquises sur le front de l’est, elle mobilisa plus de 50% des capacités
militaires allemandes jusqu’à 1945. Sans ces succès dus aux sacrifices
de tout le peuple Russe, le débarquement anglo-américain de juin 44 en
Normandie n’aurait jamais été possible [5].
-> Nous sommes aujourd’hui très proches du contexte de Vichy qui
collaborait avec les Nazis allemands, cette fois, sous l’influence de
l’empire américain, nous collaborons avec la peste brune d’Ukraine.
Un peu de géopolitique
En termes de géopolitique, il suffit de regarder une carte pour
comprendre quels sont les véritables intérêts de l’Europe et en
particulier de la France :
« Une Europe de l’Atlantique à l’Oural » –
Charles De Gaulle, 1963.
Cette vision est inacceptable pour les États Unis qui auraient alors
en face d’eux un bloc rival potentiellement plus puissant avec
l’alliance de l’Allemagne et de la Russie.
La Russie n’a plus aujourd’hui d’autre choix que de se tourner vers
la Chine devenue en moins de 20 ans la seconde puissance mondiale, cette
dernière ne rêve que de prendre sa revanche après des siècles
d’humiliation occidentale.
La politique visionnaire du Général De Gaulle est donc en phase finale de destruction.
La faute en revient en grande partie à des dirigeants français qui au
moins depuis 2 mandats présidentiels sont plus proches d’un « esprit de
Munich » avec une politique de reddition sans conditions aux américains
(*).
La pauvreté intellectuelle, culturelle et la lâcheté des élites post
soixante-huitardes au pouvoir depuis 2007 est d’ailleurs un sujet
d’étude majeur pour les intellectuels [1].
En réintégrant le commandement intégré de l’Otan, la France devient
un simple rouage d’un ensemble militaire sous commandement américain.
Symbole fort de cette mise sous tutelle de la défense nationale,
le porte-avion « Charles de Gaulle », navire amiral de la flotte
française, est passé sous commandement américain (**) au large de l’Afrique, triste symbole par rapport à celui qui donna son nom à ce bâtiment !
(*) le traité
TAFTA
en cours de négociations « discrètes » va planter l’estocade en nous
transformant définitivement en vassaux économiques des américains.
(**) Curieusement, les médias mainstream sont restés très discrets sur cette information.
Trahison de la constitution ?
La compatibilité du choix de la rentrée dans le commandement de l’Otan avec l’
article 5 de la constitution [6] est pour le moins discutable :
-> « Le président de la République…est le garant de l’indépendance nationale… »
TRAHISON #2. SOUMISSION A LA FINANCE :
GESTION BUDGÉTAIRE IRRESPONSABLE AYANT CONDUIT AU SURENDETTEMENT DU PAYS
Avec un endettement égal à environ 65% du PIB, la France de 2007
était certes très endettée, mais la situation était encore soutenable à
condition de prendre des mesures pour équilibrer rapidement les budgets.
En 5 ans « on » a fait autant de dette que durant les 22 années précédentes.
Suite à la politique budgétaire catastrophique de Sarkozy, baisses
d’impôts sur les entreprises et autres cadeaux fiscaux aux très riches,
le pays est sorti exsangue de sa gestion irresponsable. 5 ans après, la
France est passée au statut « surendettée » avec une dette publique qui a
explosé de plus de 50% durant cette courte période.
Cette dernière ayant atteint le montant faramineux de 90% du PIB.
En valeur, la dette est passée de 1200 Milliards en 2007 à 1800
Milliards en 2012, soit une augmentation de 600 Milliards. L’excuse de
la crise de 2007/2008 n’explique pas tout.
Aujourd’hui, la sinistre troïka (BCE, FMI, UE) fait de fortes
pressions sur la France afin qu’elle réforme le pays dans une direction
ultra-libérale.
Le carcan de l’Euro nous interdit toute politique monétaire indépendante
dans un marché mondialisé. Dans l’esprit des élites, il ne reste plus
que la dévaluation salariale « à l’allemande » pour tenter de retrouver
une hypothétique croissance salvatrice.
Bruxelles nous traite pour l’instant à peine mieux que la Grèce dévastée par 5 ans de politique ultralibérale.
Cette politique associée à la doctrine panglossienne du libre échange
[1], a induit une chute de 25% du PIB grec ainsi qu’une explosion du
chômage et de la paupérisation, le pays vit actuellement une véritable
crise humanitaire.
Ce brillant résultat obtenu par la troïka est comparable à celui d’un contexte de guerre.
Lorsque le pays qui a inventé la démocratie est entré en résistance
Le gouvernement grec d’Alexis Tsipras est accusé de tous les maux par
les chiens de garde médiatiques et politiques de la doxa ultralibérale.
On oublie simplement de noter que ce dernier en résistant héroïquement
et sans aucun soutien des partis de « gauche » européens à la troïka
(avec l’Allemagne de Merkel/Schäuble en arrière plan) ne fait
qu’appliquer ses engagements électoraux.
Un gouvernement élu qui applique son programme semble aujourd’hui iconoclaste, c’est pourquoi on tente de l’ostraciser.
Pour la troïka, il est un exemple très dangereux qui ne doit en aucun cas faire tache d’huile.
La plus grande peur des européistes est que la Grèce arrive à se
sortir avec succès du piège mortel de l’UE et du monstre destructeur
qu’est la monnaie unique en tournant le dos à la politique mortifère
Bruxelloise.
Les racines de la faillite française
Pour ce qui nous concerne, le niveau insoutenable de la dette met le
pays en position de soumission aux marchés financiers associé à une
grande probabilité de futur défaut sur cette dernière.
Lorsque tous les moyens pour retarder cette échéance auront été
utilisés, la population comprendra sa douleur et pourra remercier
l’irresponsable qui, durant 5 ans, a mis un coup d’accélérateur à notre
ruine.
Trahison de la constitution ?
L’
article 34 de la constitution [6] est clair sur le sujet de l’équilibre des budgets :
-> « [Les orientations pluriannuelles des finances publiques]
s’inscrivent dans l’objectif d’équilibre des comptes des administrations
publiques ».
TRAHISON #3. GUERRE ILLÉGITIME :
DESTRUCTION DE L’ÉTAT LIBYEN ET CRÉATION D’UN NOUVEAU FOYER ISLAMISTE
Après avoir
accueilli son nouvel « ami »
le colonel Kadhafi en grandes pompes en 2007, Sarkozy retourne sa veste
en 2011 et décrète soudainement ce dernier « l’homme à abattre ».
Pourquoi ce soudain revirement ?
Les vraies raisons de la guerre en Libye
Les analystes se sont
interrogés sans fin
sur les raisons qui ont poussé Sarkozy à s’en prendre à Kadhafi. Pour
comprendre, il suffit de revenir en février 2011 où le président
français est au plus bas dans les sondages avec
24% d’opinions favorables.
L’expérience montre qu’une guerre menée par le chef de l’état peut ressouder la population autour de ce dernier.
A peu près au même moment éclate opportunément un début de guerre
civile en Libye qui ressemble à s’y méprendre à un nouveau printemps
arabe, du moins c’est ce que supposèrent les grands stratèges de
l’Élysée.
L’homme au comportement émotionnel
d’un adolescent de 17 ans,
décide alors de se transformer en chef de guerre en choisissant une
cible suffisamment faible pour assurer une victoire militaire facile.
Il fallait donc commencer par jeter l’opprobre sur le dirigeant Libyen.
C’est ici qu’intervient l’abominable BHL transformé pour l’occasion
en ministre des affaires étrangères de la France, Juppé n’étant
manifestement à l’époque que « sous ministre ».
Cet individu au pouvoir de nuisance sans limites part donc en Libye pour rencontrer les « résistants » au régime de Kadhafi.
Que ce dernier ait agit
sur ordre de Sarkozy ou pas importe peu, il s’acoquina avec une brochette de généraux rebelles autoproclamés dont certains ont
aujourd’hui rejoint les islamistes !
Ce dernier pu alors donner libre cours à son égotisme démesuré et
démontrer une fois de plus que le mode de fonctionnement standard de son
cerveau est basé sur le
paralogisme.
La protection des populations en danger à Bengazi est bien entendu le
storytelling donné en pâture aux médias pour se justifier vis à vis de
l’opinion publique.
Juppé, s’étant
fait doubler par BHL, avait obtenu la résolution 1973 de l’ONU pour stopper l’avancée des troupes Kadhafistes vers Benghazi.
Cette résolution a été largement outrepassée par Sarkozy allié à
Cameron, l’autre va t’en guerre européen. Les américains plus que tièdes
à s’associer à l’aventure, se sont contentés de tirer quelques missiles
de croisière (à
l’uranium appauvri) à partir de l’US Navy, histoire de faire travailler leurs fabricants de munitions.
Le résultat fut la destruction du régime libyen avec au passage
l’assassinat de Kadhafi ce qui eut pour résultat final de laisser le
champ libre aux islamistes qui prirent le pouvoir en Libye quelques mois
plus tard.
Il s’agissait donc bien à l’origine d’un soulèvement islamiste qui n’avait rien à voir avec le peuple libyen.
Financement de campagne sarkoziste
Peu de temps avant d’être abattu, le chef de l’état Libyen avait déclaré dans une
interview avec la journaliste Delphine Minoui
avoir financé la campagne électorale de Sarkozy en 2007 à hauteur de 20
Millions de $, ce dernier ne comprenant pas plus que le reste du monde
le pourquoi du revirement sarkoziste en déclarant : « il (Sarkozy) est
atteint de désordre mental ».
Antérieurement, Kadhafi avait lancé une politique de normalisation avec
l’occident, ses relations avec Sarkozy étaient au beau fixe comme le
prouve son
voyage officiel à Paris en 2007.
Si ce financement illégal est prouvé, nous savons qui il faut remercier pour ces 5 années de gabegie.
Résultat : les islamistes au pouvoir en Libye, la charia établie
Le résultat de la destruction du régime de Kadhafi est aujourd’hui
visible, les islamistes sont au pouvoir dans une grande partie de la
Libye. Ces derniers se propagent alors comme un cancer avec leurs
homologues d’Iraq, issus quant à eux de la « libération » de ce pays par
le grand président W. Bush.
Jean Pierre Chevènement, l’un de nos derniers véritables hommes d’état, a
opportunément déclaré que « nous avons fait en Libye ce que nous reprochons aux américains d’avoir fait en Irak ».
Faut il rappeler que l’armée française est l’outil de la défense des intérêts de la nation et rien d’autre ?
Elle n’est en aucun cas un jouet que l’on peut utiliser avec une grande
légèreté pour améliorer des sondages désastreux ou soutenir des intérêts
qui ne sont pas les nôtres.
Trahison de la constitution ?
L’
article 5 de la constitution [6] peut à nouveau être cité ici :
-> « Il [Le président de la République]…est le garant de
l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des
traités ».
La Libye de Kadhafi ne concernait à l’évidence aucun de ces 3 points…
TRAHISON #4. TOTALITARISME RÉPUBLICAIN :
MORT DE LA DÉMOCRATIE FRANÇAISE PAR LA RATIFICATION DU TRAITE DE LISBONNE
La dernière et de loin la plus grave trahison aurait du se traduire
immédiatement par une procédure de destitution présidentielle, il s’agit
bien entendu de la ratification du traité de Lisbonne.
En mai 2005, le peuple français consulté par référendum avait rejeté le texte par un
vote franc à hauteur de 55% des voix en faveur du non.
Malgré ce résultat sans ambiguïté, la révision de la Constitution,
préalable nécessaire à la ratification du traité européen de Lisbonne, a
été adoptée le 04 février 2008 par les sénateurs et les députés
réunis en Congrès à Versailles. Le 08 février, soit 4 jours plus tard, le traité est
ratifié par le parlement français ignorant superbement le vote de 2005.
-> Ce jour marque la date de la mort de la démocratie en France.
En résumé, ce traité renommé « mini traité » par un effet rhétorique
simpliste n’est qu’un copié-collé de celui qui a été rejeté par les
français. Les soit disant modifications apportées à ce dernier sont pure
cosmétique.
Et enfin, information peu connue mise en relief par
Jean Pierre Chevènement, souvent très pertinent :
« ce véritable déni de démocratie n’a été rendu possible que par l’accord de l’UMP et du PS, et d’abord de leurs chefs ».
Une preuve accablante de plus du consensus implicite entre ces deux partis.
Trahison de la constitution
L’
article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 [6] est à cet
égard significatif : « La Souveraineté nationale appartient au peuple
qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ».
De plus, l’article 5 précise que « Le Président de la République veille au respect de la Constitution ».
Nicolas Sarkozy ayant effectué une violation caractérisée d’au moins 2
articles de la constitution aurait du immédiatement subir une procédure
de destitution prévue par l’
article 68 de cette dernière [6].
Pour mémoire, à l’issue du référendum de 1969, le général De Gaulle a
non seulement respecté le vote des français mais a également quitté le
pouvoir ! Comparer Sarkozy à De Gaulle est certes insultant pour ce
dernier, mais on ne peut ignorer le seul point commun entre les deux
personnages, à savoir l’accès à la présidence de la république.
La France ne fait pas partie de l’Union Européenne
En substance, à partir du moment où le peuple a rejeté le projet de constitution par référendum, le vote du congrès de Versailles est sans valeur juridique.
Il apparait en conséquence, qu’en réalité, la France ne fait pas partie
de l’Union Européenne puisque la ratification de ce traité fut
parfaitement illégale !
CONCLUSION
Le successeur de l’individu qui a occupé l’Élysée de 2007 à 2012, se
prétendant socialiste, n’a annulé aucune des décisions désastreuses
prises par son prédécesseur.
A quelques bémols près, il fait à la même politique (*).
L’appartenance des principaux dirigeants français (en poste ou
potentiels) de tous bords à la « French-American Foundation » [7] n’est
sans doute pas étrangère à l’alignement de ces derniers sur la politique
américaine, cet alignement est d’ailleurs également constaté du point
de vue économique.
Les électeurs ont la mémoire courte ou ne comprennent pas toujours
les enjeux de graves décisions qui induisent des impacts forts sur leur
vie quotidienne (chômage, paupérisation, concentration des richesses,
guerre,… ).
En prévision de l’échéance de 2017 qui approche, il est donc
fondamental de faire œuvre de mémoire. Toutes proportions gardées, à
l’instar de la Shoah ou des 4 millions de civils vietnamiens exterminés
par l’armée US, il est fondamental de rappeler sans cesse les folles
décisions prises entre 2007 et 2012.
Les limites de notre système électoral qui permet à un tel
individu d’accéder à la fonction suprême doivent en particulier être
pointées du doigt.
Il reste donc moins de 2 ans pour que les électeurs comprennent enfin à
qui ils ont à faire avec le « machin » (dixit Emmanuel Todd [8]) qui a
occupé l’Élysée pendant 5 ans.
(*) « Mon ennemi c’est la finance », 2 ans après, le banquier Macron est nommé aux finances…