Déclaration du
CNT à l’ONU
à
Monsieur le
Secrétaire général des Nations Unies,
CONSIDÉRANT le préambule de la Charte des Nations Unies :
« Résolus à
proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la
dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des
hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites »
ET RAPPELANT,
– Que dans son
préambule, la Constitution de la V° République dispose que « Le Peuple français
proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes
de la souveraineté nationale tels qu’ils sont définis par la Déclaration de
1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution du 27 octobre
1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement
de 2004 »
– Que la
Déclaration de 1789 présente comme «
naturels, inaliénables et sacrés » un ensemble de droits individuels et
collectifs.
Nous, peuple de
France, tenons à informer la Cour internationale de Justice, organe judiciaire
principal des Nations Unies, de la violation flagrante, grave et réitérée,
des « droits fondamentaux de l’homme
» protégés dans notre pays par cette « déclaration des droits de l’homme et du
citoyen », en vigueur et au plus haut de la hiérarchie des normes ; notamment
depuis le 13 décembre 2007, date à laquelle un traité dit « Traité de Lisbonne
» a été imposé à notre Nation malgré un refus clairement et démocratiquement
exprimé par les Français le 29 mai 2005. Et qu’en conséquence, la majorité du
peuple français se trouve depuis cette date dans un état d’oppression.
RAPPELANT AUSSI,
– Que l’article 2
de cette Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, considère la
résistance à l’oppression comme un « « droit naturel et imprescriptible de l’Homme
».
– Que monsieur
Sarkozy a créé une entité internationalement reconnue, le « Conseil National de
Transition », pour donner un cadre légitime à cette « résistance à l’oppression
».
EN CONSÉQUENCE,
Nous, peuple de
France,
– En date du 18
juin 2015, avons proclamé la création d’un « Conseil National de Transition »
pour dénoncer l’illégitimité du gouvernement en place et résister à son
oppression.
– En date du 14
juillet, ce Conseil National de Transition, soutenu par des milliers de
citoyens a voulu revendiquer publiquement le juste droit à la souveraineté du
peuple reconnue par la déclaration des droits de l’homme et par l’article 1,
alinéa 2, de la Charte des Nations Unies, et en a été empêché par les forces
armées au service de ce gouvernement.
– Depuis cette
date, ce Conseil National de Transition revendiquant la souveraineté du peuple,
droit reconnu nationalement et internationalement, s’inscrit donc en résistance
face à un gouvernement illégitime, donc dictatorial, et appelle au soutien de
tous les défenseurs du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, droit qui
constitue l’un des fondements de la Charte des Nations Unies.
Au nom du peuple
de France représenté par une majorité de 55% ayant voté « non » lors du
référendum de mai 2005.
Po/Le collectif
de citoyens du Conseil National de Transition
France, le
vingt-neuf septembre deux mille quinze
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire